3 bowls repas pour l’été !

Hello les gourmands !

Je reviens enfin sur le blog avec de nouvelles recettes, et comme cela faisait un bon petit moment je n’en n’avais pas partagé par ici je vous en offre 3 pour le prix d’une. Vous connaissez ma grande passion pour les smoothies bowls mais sachez que je suis fan des bowls au sens large. Que ce soit pour le petit déj’, le déjeuner ou le diner, j’adore cuisiner et servir mes plats dans de jolis bols. Je ne saurais pas vraiment vous expliquer pourquoi, mais c’est peut-être dû au fait qu’on prépare les choses simplement, il y a rarement quelque chose de compliqué dans la préparation d’un bol. Il y a quelques mois maintenant, la très sympathique équipe de Mini Labo m’a offert 3 jolis bols pour compléter ma grande collection. Trois bols aux motifs fleuris et colorés qui m’ont inspiré mes petites recettes du jour.
Le bol tulipe m’a inspiré un délicieux porridge amandes et abricots rôtis, le bol chardon un greenbowl hyper simple à préparer et le bol pivoine un dessert dont vous me donnerez des nouvelles : nage de rhubarbe pochée à la fève tonka et sa chantilly à la menthe.


Porridge amandes et abricots rôtis

Ingrédients pour 1 bol : 
• 50g de flocons d’avoine
• 25g de graines de courge
• 200ml de lait d’amande
• 2 c. à s. de sirop d’érable
• 2 abricots
• 2 c. à s. de pollen
• 1 poignée d’amandes

Préparation :
Dans une casserole, porter le lait d’amande à ébullition.
Ajouter les flocons d’avoine et les graines de courge puis laisser cuire 10 minutes à feu doux.
Pendant ce temps, couper les abricots en deux et ôter les noyaux.
Dans une casserole, verser 1 cuillerée de sirop d’érable puis ajouter les abricots.
Les faire rôtir 5 minutes en les retournant régulièrement pour que les 2 faces cuisent.
Verser le porridge dans le bol puis disposer par dessus les abricots rôtis.
Parsemer de pollen et d’amandes entières.
Puis verser une cuillerée de sirop d’érable sur le tout avant de déguster encore tiède.


Green bowl : 

Ingrédients pour 1 bol : 
• 50g de nouilles de riz
• 1/2 avocat
• 1 tomate green zebra
• 1/4 de concombre bio
• 1 oeuf
• 1 poignée d’amandes effilées
• quelques feuilles de menthe

Pour la vinaigrette :
• 2 c. à s. de vinaigre
• 2 c. à s. d’huile
• 2 c. à s. de sauce soja
• 1 c. à s. de miel
• poivre
• sel

Préparation :
Faire cuire les nouilles 5 minutes dans une casserole portée à ébullition.
Égoutter les nouilles puis réserver.
Couper le demi avocat et le concombre en fines lamelles.
Couper la tomates en morceaux.
Faire cuire l’oeuf 5 minutes dans une casserole portée à ébullition.
Puis le plonger dans un bol d’eau froide afin de stopper la cuisson.
Enlever délicatement la coquille afin d’obtenir un bel oeuf mollet.
Une fois les nouilles refroidies, les placer dans le bol.
Disposer par dessus, les lamelles d’avocat et de concombre, ainsi que les tomates et l’oeuf mollet.
Dans un bol, mélanger tous les ingrédients de la vinaigrette puis verser sur le bol.
Parsemer le tout d’amandes effilées et feuilles de menthe.

Nage de rhubarbe pochée à la fève tonka et chantilly à la menthe
Ingrédients pour 1 bol : 
• 1 grande branche de rhubarbe
• 250ml d’eau
• 50g de sucre
• 1/3 de fève tonka
• 1 poignée de granola
• quelques fraises

Pour la chantilly : 
• 5cl de crème liquide
• 1 c. à s. de mascarpone
• quelques feuilles de menthe
• 1 c. à c. de sucre glace.

Préparation :
La veille, verser la crème liquide dans un petit bol puis ajouter les feuilles de menthe.
Réserver au frais jusqu’à utilisation.

Couper les extrémités de la branche de rhubarbe puis couper en tronçon d’environ 8cm.
Verser le sucre et l’eau dans une casserole.
Ajouter la tonka râpée, puis porter le tout à légère ébullition jusqu’à ce que le sucre soit dissous.
Plonger les tronçons de rhubarbe dans la casserole et cuire pendant environ 5 minutes.
Planter une lame de couteau dans la rhubarbe pour vérifier qu’elle soit bien tendre.
Réserver le jus de cuisson et déposer les tronçons de rhubarbe dans une assiette pour qu’ils refroidissent.

Retirer les feuilles de menthe de la crème liquide puis la verser dans le bol d’un robot.
Monter la crème en chantilly puis ajouter la mascarpone et le sucre glace.
Battre quelques minutes jusqu’à ce que le mélange soit homogène.

Placer les tronçons de rhubarbe dans le bol.
Couper les fraises en deux et les ajouter.
Verser une bonne cuillerée de chantilly à la menthe.
Parsemer le tout de granola.
Puis verser délicatement un peu de jus de pochage de la rhubarbe.

Un weekend à Murtoli avec le chef Mathieu Pacaud

Il y a maintenant quelques semaines j’ai eu la chance de m’envoler pour la Corse en direction du plus beau domaine de l’île de beauté, j’ai nommé le Domaine de Murtoli. Niché dans l’extrême sud de l’ile, entre la mer et le maquis, ce domaine de 2 500 hectares créé par Paul Canarelli et sa femme, est un véritable paradis. Et autant vous le dire tout de suite, je n’aurais jamais un jour imaginé que ma deuxième visite en Corse se déroulerait dans ce lieu si merveilleux.

La Corse fait partie de ces destinations paradisiaques dont on rêve tous chaque été. La mer, le soleil, le sable fin, un écrin unique où plane un sentiment de bout du monde en étant à peine à quelques heures de vol de la capitale. Le Domaine de Murtoli fait honneur à la réputation de l’île. Cet immense et magnifique domaine dispose de 19 bergeries, sa propre ferme, son immense potager, sa fromagerie, ses restaurants, bref tout pour vivre l’expérience Corse au maximum. Je suis littéralement tombée sour le charme de ce lieu atypique, de ces bergeries dont les cuisines me font tout simplement rêver (et je ne pense pas être la seule…), de ce décor tellement différent de celui que je côtoie à Paris. Une véritable bouffée d’oxygène !

Et depuis cet été, il dispose également de son restaurant gastronomique avec à sa tête le chef Mathieu Pacaud. Après une première collaboration l’année dernière dans leur pop-up restaurant, Paul Canarelli et Mathieu Pacaud remettent le couvert pour une seconde saison, mais cette fois-ci dans un restaurant permanent. Auréolé d’étoiles au Guide Michelin et déjà chef de 3 restaurants : Histoires, Hexagone et Divellec, le jeune chef souhaitait se lancer dans un nouveau défi tout en mettant à l’honneur un terroir cher à son enfance. L’idée était de montrer que la richesse et la qualité des produits Corse était telles qu’il était temps de les mettre au centre d’une expérience gastronomique de au vol. Et c’est maintenant chose faite !

Ce restaurant de 20 couverts, qu’il espère lui aussi auréolés de quelques étoiles, prendra place chaque été au domaine de Murtoli. Un restaurant voulu en totale autarcie, en autosuffisance, en symbiose avec la nature abondante qui l’environne. Fruits des vergers, légumes des champs et des potagers du domaine, herbes et baies en cueillette, poissons pêchés au plus près, viandes et volailles élevés à la ferme, vins du cru, tout un inventaire insulaire qui convoque aussi veau, agneau de lait, huile d’olive, agrumes et fromages, la fameuse myrthe et le miel, perdrix, marcassins, langoustes, araignées de mer,… jusqu’au sel de leur assaisonnement. Une cuisine sincère et singulière, rencontre entre le brut et la délicatesse, entre la haute gastronomie et le rustique, pour un résultat bluffant. J’ai eu la chance de faire parti des premières personnes à gouter le menu de Mathieu Pacaud et j’essaie encore de m’en remettre. Certes, il ne faut peut-être pas avoir mangé de la journée pour pouvoir terminer ce repas mais ne pas y prendre part serait un sacrilège tant les plats sont délicieux et mettent en valeur les produits Corse.
Vous pouvez retrouver tout le menu par ici ! Et quelques photos ci-dessous…


Seul conseil que je peux donc vous donner : faites un détour par le domaine de Murtoli si vous êtes de passage en Corse entre le 15 Juin et le 15 Septembre, et prenez place à La Table de la Ferme de Mathieu Pacaud !

Et si ces quelques petites phrases n’ont pas réussi à vous convaincre, je pense que ces photos le feront. J’ai eu la chance de séjourner quelques jours à Murtoli et de découvrir la Corse autrement. Notamment grâce au couple Canarelli qui nous a accueilli le coeur sur la main, mais aussi Nicolas Stromboni auteur du merveilleux livre Du pain, du vin, des oursins aux éditions Marabout qui m’a montré le visage de sa Corse natale (et aussi servi de très, très bons vins tout au long de mon séjour, encore merci Nicolas !!).

Je conçois parfaitement que passer des vacances au Domaine de Murtoli ne soit pas à la portée de tout le monde mais si vous êtes dans le coin cet été vous pouvez tout de même faire un passage au restaurant pour une expérience unique et inoubliable je vous le promets. Et si vous avez un coup de coeur pour le domaine, je vous conseille fortement de réserver à partir d’octobre, les prix sont beaucoup plus abordables et vous pourrez profiter de l’été indien en toute tranquillité.

Sur ce je vous laisse, et retourne rêver de cette merveilleuse plage Corse…

Tea Time au Prince de Galles – CONCOURS

Il y a quelques semaines, je suis allée tester le Tea Time du Prince de Galles et pour l’occasion j’ai emmené ma petite maman. L’idée était de pouvoir lui montrer un peu plus mon univers et de vivre avec elle un moment de mon quotidien que je n’ai pas toujours l’occasion de partager avec mon entourage. Si c’était la première fois que je testais le Tea Time du Prince de Galles, c’était surtout la première fois pour ma mère, qui n’avait encore jamais mis les pieds dans un palace parisien. J’avais envie de lui montrer que malgré les apparences et les idées préconçues, tout le monde, j’ai bien dit tout le monde, peut venir profiter d’un moment comme celui-ci. On a souvent le sentiment que les grands hôtels parisiens ne sont pas fait pour nous, qu’on n’y trouvera pas sa place, mais bien au contraire, s’il y a bien un endroit qui nous fait sentir comme chez nous c’est bien le Prince de Galles. Un accueil très chaleureux, un service au petit soin, et ce, que l’on soit client de l’hôtel ou non. A peine la porte d’entrée passée, on se sent à l’aise et prêt à vivre un très bon moment. C’est donc le sourire aux lèvres et les papilles en alerte que nous nous sommes installées à notre table pour vivre le Tea Time le plus gourmand et généreux de notre vie !

J’avais déjà eu l’occasion et la chance de venir gouter les pâtisseries et desserts de Nicolas Paciello, chef pâtissier du Prince de Galles, mais je n’avais encore jamais passé l’épreuve du Tea Time (et ce n’est pas faute d’y avoir beaucoup pensé). Grande fan de son travail et du nouveau souffle qu’il a apporté au Prince de Galles, j’avais vraiment hâte de découvrir son offre. Une information importante que je dois, selon moi, vous donner tout de suite, c’est le prix de ce Tea Time. Car oui, quand on parle palaces parisiens, on pense tout de suite qu’on va craquer son PEL à peine assis dans son siège. Et bien détrompez-vous ! Certes ce n’est pas forcément à la portée de tout le monde et de toutes les bourses de dépenser une certaine somme d’argent pour (généralisons) un “goûter” mais très sincèrement je trouve que le prix est totalement honnête par rapport à la quantité et la qualité des produits proposés. L’offre du Tea Time est donc à 48 euros par personne ou 90 euros pour 2. Et autant vous le dire tout de suite, ça vaut TRÈS largement le coup.
Je vous explique pourquoi :

Gourmand et généreux, le tea time du Prince de Galles se déroule en 3 temps. Pour commencer le service “traditionnel” dans lequel on retrouve les grands classiques du tea time : scones et tea sandwiches ! Si le célèbre cucumber sandwich ne manque pas à l’appel, le joli damier de petits pains de mie est aussi constitué de saveurs aux notes françaises : poulet – tomate – moutarde de Meaux ou le fameux jambon – beurre – comté. Les scones sont comme il se doit servis tiède avec confiture, marmelade et le traditionnel Devonshire clotted cream. Et pour la petite touche d’originalité, Nicolas Paciello propose 2 versions : une version nature classique et une autre parfumées à la pistache et au thé Earl Grey.

Pour le second service, place au raffinement et à la subtilité des créations de Nicolas Paciello proposées sur une base en chocolat supportant trois pâtisseries signatures. Une proposition qui change au fil de l’année, mais qui est toujours construite autour du même trio : le chocolat, le fruit de saison et la pâte à choux. Pour notre part, nous avons eu le droit à une délicieuse tartelette à la framboise, un éclair à la pistache, et une création chocolat au coeur praliné. Autant vous dire qu’à ce stade on est juste émerveillé par la beauté de ces pâtisseries, la justesse des saveurs et l’alliance des goûts. C’est une parfaite illustration de ce que j’aime tant dans le travail de Nicolas. Une sélection élégante et équilibrée, et un condensé parfait du savoir-faire du chef !

Enfin pour le troisième service, le Prince de Galles fait hommage à la tradition française avec son généreux chariot de gourmandises. Madeleines au miel, chouquettes aériennes, le traditionnel Kouglof, financiers à la framboise, moelleux au citron mais aussi d’autres petites merveilles comme les minis brownies ou les fameux petit cookies chocolat – pécan (ne repartez JAMAIS sans avoir mangé ces délicieux cookies !)
Et si, arrivé à ce troisième round vous n’avez plus de place, n’hésitez surtout pas à demander un petit doggy bag que les serveurs seront ravis de vous faire (surtout n’ayez pas honte de le demander, bien au contraire).

Voilà pour résumer, ce Tea Time en compagnie de ma maman fut une véritable réussite. Nous avons tout adoré du début à la fin et avons même eu la chance de croiser Nicolas Paciello qui est venu nous rendre une petite visite à notre table. Donc si vous hésitiez encore à venir tester ce tea time, j’espère que mes photos et mon récit aurons fini de vous convaincre à franchir le pas !

 

CONCOURS 

A l’occasion de la fête des mères, le Prince de Galles et moi même avons décidé de vous gâter en vous offrant la possibilité de gagner un Tea Time pour vous et votre maman.

Pour participer, il vous suffit de laisser un commentaire sous cet article en me disant ce que votre maman fait de mieux !

Vous avez jusqu’au Dimanche 4 Juin minuit pour participer. Le gagnant sera tiré au sort parmi les commentaires et annoncé sur ce même article.
A noter que le gagnant pourra choisir la date de son Tea Time, donc même les non parisiens peuvent participer et s’organiser pour venir 😉

Good luck !

 

CONCOURS TERMINÉ

Avant d’annoncer le grand gagnant de ce concours spécial Fête des mères, je voulais tous vous remercier pour votre participation. Vous avez été nombreux et nombreuses à me partager ces petites anecdotes avec vos mamans, qui m’ont parfois fait rire ou même donné la larmichette. Donc sincèrement merci. Merci aussi d’être chaque jour un peu plus nombreux par ici et de continuer à lire mes petites aventures.

Maintenant le moment tant attendu est arrivé… le gagnant du Tea Time pour 2 est donc :
Chère Laurence, je vous envoie un petit mail dans la journée.
Et encore merci à tous pour vos participations, je reviens très vite avec un nouveau concours.
Cette fois sur Instagram… stay tuned !

Les chefs font leur cinéma – Acte 2

Pour la quatrième année consécutive, Nespresso, partenaire officiel du festival de Cannes et de la Semaine de la critique, a investi la plage de la croisette pour y installer son restaurant éphémère. Pour ceux qui suivent mes petites aventures sur Instagram, vous avez pu voir que j’avais, cette année encore, eu la chance de m’envoler vers Cannes pour participer à cet évènement culinaire unique ! Si l’année dernière j’ai pu participer au dîner mené par Jean-François Piège, cette année j’ai eu le privilège d’être conviée à celui du grand Pierre Gagnaire.

Vous n’imaginez même pas l’état d’hystérie totale dans lequel j’étais lorsque j’ai appris que j’allais pouvoir goûter à la cuisine de ce grand chef que j’admire depuis des années et que j’allais (attention roulement de tambours…) pouvoir le rencontrer et même avoir une petite entrevue avec lui. Moment de stress intense et surtout d’humilité lorsqu’on sait ce que représente Pierre Gagnaire pour le monde de la cuisine.

Bref, c’est donc avec des étoiles pleins les yeux et des papillons dans le ventre que je me suis envolée pour Cannes vendredi dernier. A peine atterri, direction l’Okko Hôtel pour déposer ma valise avant de partir en direction de la Plage Nespresso. Pour celles et ceux qui ne connaitraient pas encore les hôtels Okko, je vous conseille de vite aller jeter un oeil sur leur site internet. Décoration léchée, minimaliste, design et colorée, tout en se sentant comme à la maison, bref un hôtel comme je les aime. Après avoir fait le tour du propriétaire, j’enfile mes lunettes de soleil, accessoire indispensable à Cannes et je me dirige vers la Plage Nespresso.

Je vous parlais de décoration design et léchée à l’Hôtel Okko mais on peut dire que c’est le mot d’ordre aussi sur la plage Nespresso. Sûrement l’espace le plus design et travaillé de la croisette ! C’est dans ce cadre idéal, juste au bord de l’eau que je profite d’un bon déjeuner avant de me rendre à l’Espace Miramar pour assister à la projection du film Sicilian Ghost Story de Fabio Grassadonia & Antonio Piazza sélectionné pour la Semaine de la critique. Pour la petite histoire, il s’agissait du deuxième film de ces réalisateurs, qui ont gagné le Grand Prix Nespresso et le Prix Révélation France 4 à la Semaine de la Critique en 2013. Ces prix leur ont permis de projeter leur film à travers leur pays d’origine l’Italie alors même qu’il n’avait pas réussi à trouver de distributeur avant cela. Comme quoi Nespresso, ce n’est pas que du café ! L’entreprise participe aussi a de nombreux projets comme la semaine de la Critique, qui permettent d’encourager, de faire connaître et de mettre en lumière des talents à travers le monde.

Une fois la projection terminée, retour à la plage Nespresso pour vivre l’un des moments les plus fous de ma vie : ma rencontre avec Pierre Gagnaire. Si je trouve déjà assez dingue qu’un chef d’une telle renommée prenne le temps de rencontrer une passionnée de cuisine comme moi, la gentillesse du personnage et sa simplicité m’ont tout simplement désarmé. Après quelques balbutiement et une forte intimidation, je me lance et ose lui poser la première question qui me brulait les lèvres : « Pourquoi avoir accepté ce partenariat avec Nespresso ? » Car oui dans beaucoup d’esprit encore, Nespresso ne représente qu’une grande entreprise internationale qui a décidé de gagner de l’argent en faisant du café. Sauf que derrière la multinationale, il y a aussi de grands engagements et un travail qui a plu au chef. Non seulement Pierre Gagnaire à l’habitude de travailler le café, mais il trouve également que les produits Nespresso sont d’une grande qualité. Il a également un lien très fort avec Cannes puisque le chef collabore avec le Fouquet’s pour qui il a élaboré une nouvelle carte, plus moderne et inventive. Et bien sur il ne faut pas oublier que Pierre Gagnaire, aime beaucoup le cinéma, donc pourquoi ne pas tenter cette belle aventure avec Nespresso au festival me direz vous ?

Ma deuxième question concernait son choix quant au menu qu’il allait nous présenter le soir même. Le principe de l’évènement « Les chefs font leur cinéma » est que chaque chef crée un menu complet autour d’un film qu’il aime. Cette année, pour renouveler un peu l’opération, les chefs devaient, non pas choisir un film, mais un réalisateur et imaginer un menu autour de leur univers. Pierre Gagnaire a choisi de s’inspirer du réalisateur Claude Sautet. Pourquoi ce choix ? Sans doute parce qu’il a revu les films de Sautet cet été et qu’il a instinctivement eu envie de lui rendre hommage. Les films de Sautet sont représentatifs d’un monde disparu qui est celui de la jeunesse de Pierre Gagnaire. Ils sont aussi tellement justes qu’il franchissent les époques. Pierre Gagnaire a réalisé que la cuisine et le cinéma  ne sont pas si éloignés. Comme lui, la cuisine permet de raconter des histoires, d’aimer, d’être aimé et respecté. J’étais déjà fan de Pierre Gagnaire mais autant vous dire qu’après cet échange je suis tout simplement tombée amoureuse de la simplicité de ce chef au grand coeur. Une fois notre discussion terminée, je laisse le chef retourner en cuisine pour terminer ses préparations pour le dîner qui allait suivre.

© Emmanuel Nguyen Ngoc

De mon coté, je profite de mes quelques heures avant le dîner pour retrouver la pétillante Cécile du blog Royal Chill qui m’emmène découvrir la nouvelle Pâtisserie Intuitions du chef Jérôme de Oliveira. Et ça tombait plutôt bien puisque j’allais retrouver le chef le lendemain matin pour un délicieux petit déjeuner dont je vous reparlerai plus tard 😉 Après quelques petites pâtisseries et un bon thé, je quitte Cécile et retour à l’hôtel pour prendre une petite douche et me prépare avant le dîner.

21h30 pétante, je quitte ma chambre avec ma jolie tenue Wear Lemonade (mille mercis Lisa pour tes conseils) pour retrouver de nouveau la Plage Nespresso et le dîner tant attendu ! Accueilli par un groupe de musique Jazz et un bon petit cocktail au café, je prends place à table pour ce qui allait être l’un des dîners les plus surprenants de ma vie.

© Emmanuel Nguyen Ngoc

Au menu :

  • Melon, tomate, pastèque, fraises au Campari, burrata rose et amandes fraiches. Comme la sensation de déguster un cocktail. Un amuse-bouche étonnant et détonnant !
  • le fameux bouillon Zezette accompagné de gnocchi verts, strozzapreti et dim-sum de tourteau. Tout simplement mon plat préféré de la soirée. D’une justesse inouïe et surtout délicieusement bon. Je pense que je pourrai en manger tous les jours sans jamais m’en lasser.
  • Pâté chaud de veau Pitchi. Ultra traditionnel et hyper réconfortant. Tout ce qu’on attend d’un plat inspiré du l’univers de Claude Sautet.
  • Croquant glacé à la vanille, Tahaa, asperge verte, morilles au caramel ou comment Pierre Gagnaire réécrit totalement tout ce que tu pensais savoir sur  la cuisine. Si ce plat n’a pas été mon coup de coeur de la soirée, il aura été une véritable découverte. Cette association chocolat/glace – asperge/morille était complètement déstabilisante et fascinante.

 

Tout le menu était accordé de vins sélectionnés par Fabrice Sommier, Meilleur ouvrier de France 2007 et sommelier de Georges Blanc.

Le dîner terminé, le chef félicité et embrassé (et ouais les gars, j’ai claqué la bise à Pierre Gagnaire) il était temps de se diriger doucement vers l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil avant de retrouver un autre chef pour le petit déjeuner.

Grande nouveauté pour cette 4ème session de la Plage Nespresso : le petit déjeuner avec vu sur mer. Cette année, Nespresso a vu les choses encore plus grand en proposant à ses invités de prendre part à un délicieux petit déjeuner concocté par le champion du monde de pâtisserie 2009, j’ai nommé Jérôme de Oliveira. Si la gentillesse de Pierre Gagnaire avait fait son effet la veille, celle de Jérôme de Oliveira fonctionne tout autant. C’est avec une gentillesse et un charme désarmant que le chef nous reçoit à l’étage de la Plage Nespresso pour un réveil tout en douceur. Le pâtissier nous a préparé un florilège de ce qu’il fait de mieux : brioche aux pralines (les origines lyonnaises du chef oblige), les fameux bubble cake, une délicieuse mousse de fromage blanc, aloevera et fraise, des viennoiseries et sa sublime tarte confidence au café. Le tout accompagné d’un délicieux café Vertuo of course ! C’est donc entourée de toutes ces patisseries, de la mer et du soleil que j’ai profité de mes dernières heures sur la croisette avant de rentrer à Paris.

Je remercie une nouvelle fois Nespresso et surtout l’Agence 14 Septembre (Joy, Tiff, Thomas, Julien et Alexandre) de m’avoir cette année encore offert la chance de participer à ce merveilleux évènement. Bravo aussi à toute l’équipe de l’agence Ebullition qui s’occupe d’une main de maître de l’organisation et la mise en place de cette Plage Nespresso ! Et bien sur un grand merci aux chefs qui ont pris le temps de prendre part à cette opération et d’échanger avec nous.

Bisous Cannes à l’année prochaine !

Salade de printemps

Bon même si cela ne se voit pas vraiment quand on regarde le ciel en ce moment, c’est bien le printemps ! Et qui dit printemps, dit retour de tous ces légumes qu’on adore : les asperges, les petits pois, les fèves, etc… Je ne sais pas vous mais moi en ce moment je ne fais qu’en cuisiner et en manger. Je profite à fond de cette période assez éphémère pour tester de nouvelles recettes. Cette fois-ci j’ai décidé de me préparer une bonne salade de printemps, idéale pour les petits pique-niques du weekend ou à emporter au bureau pour le déjeuner.

La création de cette recette était également l’occasion de tester mon tout nouveau cuiseur Multicook & Grains de Moulinex. Alors si au premier abord je n’étais pas une grande fan de ce type de robot ménager qui a tendance à tout faire à notre place, je vous avoue qu’avec ce multicuiseur j’ai assez vite changer d’avis. Exemple frappant : on ne va pas se mentir on à tous un jour galéré à cuire du quinoa. (Allez ne fait pas semblant, je sais que toi aussi derrière ton petit écran tu as vécu ce grand moment de solitude… haha) Soit il n’est pas assez cuit, soit c’est une énorme bouillie, bref une vraie galère !! Mais avec ce tout nouveau cuiseur spécialement adapté à la cuisson des graines Moulinex frappe très fort et j’ai été assez bluffée du résultat. Le multicook & grains dispose de 22 programmes spécialement conçus pour la préparation et la cuisson des céréales et légumineuses. Détail encore plus intéressant, il propose 4 options de cuisson des céréales et légumineuses qui permettent d’adapter la texture des graines ou des céréales selon nos préférences. Donc plus besoin de rester planter à côté de la plaque de cuisson pour surveiller notre quinoa, et le gouter toutes les 5 minutes pour être sûre de la texture, le multicuiseur s’occupe de tout. Pour faciliter encore plus les choses, l’interface d’utilisation est plutôt simple et intuitive. Une fois qu’on a survolé le petit guide d’utilisation, la prise en main se fait toute seule. Et le plus merveilleux dans l’histoire c’est qu’en plus de ces 22 programmes de cuisson des graines, le multicook propose également 60 programmes classiques pour réaliser cuisson à la vapeur, risotto, mijoté, wok, soupe, et même des modes de cuisson pour la pâtisserie : pâte levée, dessert ou encore yaourt et confiture. En plus de proposer une multitude d’options de cuisson, ce multicuiseur permet aussi de gagner du temps en cuisine, grâce à des cuissons plus rapides. Mais que demander de plus franchement ?!!

En tant que cuisinière qui aime tout faire soi-même, à la main (limite méthode à l’ancienne haha) je ne vais pas vous mentir en vous disant que j’étais assez septique sur l’acquisition et l’utilisation d’un tel multicuiseur. Et bien après avoir testé plusieurs modes de cuisson pour mes recettes, je suis plutôt ravie de l’avoir à la maison maintenant. Il facilite certaines étapes de réalisation de mes recettes sans pour autant tout faire à ma place. Et c’est ce que j’ai pu expérimenter avec ma recette du jour. Je vous ai préparé une jolie recette de salade de quinoa, sarrasin, pointes d’asperges, petits pois, fèves, ricotta, framboises et menthe. Et oui rien que ça ! J’ai pu profiter des différentes options du multicook pour réaliser la cuisson des graines : quinoa et sarrasin, mais également de mes asperges, petits pois et fève. Il ne me restait ensuite plus qu’à assembler tous les éléments et à assaisonner le tout pour obtenir cette petite recette printanière dont vous me donnerez des nouvelles. Pas de panique, pour toutes celles et ceux qui (comme moi il y a encore quelques jours) ne possèdent pas de multicuiseur, je vous donne aussi la méthode pour tout réaliser avec vos petites casseroles.

Ingrédients pour 2 personnes :
• 100g de quinoa
• 100g de sarrasin
• 80g de petits pois
• 80g de fèves
• 70g de pointes d’asperges
• 50g de ricotta
• Un dizaine de framboises
• Quelques feuilles de menthe
• 5 c. à soupe d’huile d’olive vierge
• 3 c. à soupe de vinaigre de framboise
• le jus d’un demi citron vert
• fleur de sel
• poivre

Préparation :
Avec le multicuiseur :
Torréfier les graines de sarrasin à l’aide du programme Wok pendant 5 minutes à 160°C.
Une fois le sarrasin torréfié ajouter le quinoa et 600ml d’eau dans la cuve et démarrer la cuisson avec le programme quinoa en texture quick (temps de cuisson automatique).
Au terme de la cuisson, égoutter les graines s’il reste un peu d’eau puis les mettre à refroidir étalées sur une plaque.
Nettoyer la cuve puis sélectionner le programme soupe et cuire à l’eau bouillante salée les pointes d’asperges, les petits pois et les fèves pendant 10 minutes. Lorsque la cuisson est terminée, plonger les légumes dans un saladier d’eau glacée. Cela permettra de maintenir la jolie couleur verte.

A la casserole :
Torréfier légèrement les graines de sarrasin à la poêle pendant 5 minutes à feu doux.
Dans une casserole, verser le quinoa, le sarrasin et deux fois leur volume d’eau.
Porter à ébullition, baisser sur feu doux et laisser cuire à couvert pendant 15 minutes.
Couper le feu et laisser reposer à couvert encore 10 minutes.
Verser les graines sur une plaque et laisser refroidir complètement.
Porter à ébullition une casserole d’eau salée, verser les pointes d’asperges et faire cuire un dizaine de minutes. (elles doivent rester légèrement croquantes). Une fois cuites plonger les asperges dans un saladier d’eau glacée.
Réitérer l’opération avec les petits pois pendant 8 minutes et les fèves pendant 3 minutes.

Mélanger dans un bol l’huile d’olive, le vinaigre de framboise et le jus de citron vert.

Une fois tous les éléments de la recette à température ambiante, commencer l’assemblage.
Verser dans un saladier le quinoa, le sarrasin, les pointes d’asperges, les petits pois et les fèves.
Mélanger délicatement.
Verser ce mélange dans des assiettes ou des bols.
Parsemer de ricotta émiettée et de quelques framboises.
Verser la vinaigrette, saler, poivrer et ajouter quelques feuilles de menthe.

Article sponsorisé

Berlin Food Trip

Il y a quelques jours je retrouvais ma globe-trotteuse préférée, j’ai nommé LisaLou du blog Mamie Boude, pour un road trip berlinois placé sous le signe de… la FOOD bien sur ! Je n’avais encore jamais visité Berlin et cette ville m’intriguait énormément. Avant ce séjour, j’avoue que j’avais des idées un peu préconçues sur cette capitale européenne. Je l’imaginais très industrielle, plutôt froide… et autant vous dire tout de suite que ces pensés ont été bien vite balayées de mon esprit ! Non seulement parce que LisaLou avait déjà visité Berlin et ne m’en avait dit que du bien mais aussi parce que j’ai découvert au cours de ces 3 jours une ville merveilleuse où il fait bon vivre. Comme j’ai adoré parcourir Berlin, arpenter ses rues et dénicher ses bonnes adresses, je me suis dit que j’allais partager tout ça avec vous par ici ! Vous êtes prêts ? Alors attachez vos ceintures et direction Berlin !!

Le voyage ne pouvait pas mieux débuter. Des billets d’avion à 68 euros aller/retour trouvés sur EasyJet, LisaLou à mes côtés et un soleil radieux prévu pendant tout le séjour : j’étais prête à explorer Berlin ! A seulement 1h30 d’avion de Paris, Berlin est une ville idéale pour un weekend entres amis ou avec l’amoureux. Avec son coté à la fois vintage, industriel et moderne, chacun peut y trouver son plaisir ! Bon je vous avoue que pendant ces quelques jours on a un peu zappé le côté visite historique et touristique (même si nous avons fait un petit détour par le mur de Berlin) pour nous concentrer sur ce qui nous intéressait surtout : la food, la food, la FOOD !!! Bah oui, je ne suis pas blogueuse food pour rien…

Photo @Mamie Boude

Avant notre départ, nous avions fait une petite sélection d’adresses que nous voulions absolument tester une fois sur place. Du petit dej au diner, en passant par le gouter, nous avions tout prévu et enregistré dans notre appli MAPSTR (si vous ne connaissez pas encore cette application, je vous la conseille vivement). Vous pouvez d’ailleurs vous abonner à mon compte Plus_une_miette pour y retrouver toutes mes bonnes adresses de Berlin, mais aussi Paris et ailleurs.

Nous voilà enfin arrivées sur le sol berlinois ! On récupère nos bagages et direction le PLUS BEAU hôtel de Berlin. Pour celles et ceux qui me suivent sur Instagram et qui ont pu vivre toute notre petite aventure à Berlin, vous savez que je n’en fais pas des tonnes en disant ça. Nous avons eu la chance de loger au 25 Hours Hotel Bikini Berlin durant ces 3 jours et dire que nous avons passer un bon moment est un euphémisme. Lorsqu’on passe la porte d’entrée de l’hôtel on tombe nez à nez avec des hamacs géants, une déco moderne, des plantes vertes partout et une immense baie vitrée qui donne sur le zoo de Berlin. Sincèrement, comment ne pas tomber amoureuse de ce lieu ?? C’est simple, la réponse est impossible ! Tout est simplement parfait au 25 hours hotel de Berlin. Et est ce que je vous parle du restaurant au dernier étage où on peut prendre son petit déjeuner tranquillement, lézarder au soleil et profiter de la vue sur la capitale ? Nan… il ne vaut peut-être mieux pas sinon vous allez me détester et ne pas lire cet article jusqu’à la fin haha. Bref, vous l’aurez compris, cet hôtel est une vraie merveille, donc franchement si vous prévoyez de partir à Berlin prochainement, pensez à y faire un tour. Installez-vous dans l’un de ces hamacs et profitez de l’instant, comme nous l’avons fait avec LisaLou (bon après je vous avoue qu’il est dur de repartir…).

Une fois nos valises déposées à l’hôtel, il était temps de partir à la chasse aux bonnes adresses ! Pour se mettre direct dans le bain, nous avons commencé notre journée par un petit déjeuner tardif chez Kame Japanese Bakery, où on trouve le meilleur cheesecake au matcha que j’ai pu manger dans ma vie (et autant vous dire que j’en ai mangé du cheesecake haha). LisaLou s’est laissée tenter par un brownie au matcha, lui aussi excellent accompagné d’un thé et moi d’un matcha latte. Un petit dej 100% matcha qui aura donné le ton à ce weekend de folie. Après cette pause japonisante, nous nous sommes doucement dirigées vers notre seconde adresse. Et là vous vous dites “Nan mais elles viennent de petit dej’, elles ne vont pas déjà déjeuner?” et bien si… Mais entre les deux nous avons fait une bonne petite marche à travers Berlin. Car oui les amis, c’est le secret de tout food trip qui se respecte. Si on veut pouvoir manger autant, il faut marcher ! Et autant vous le dire, on en a fait des kilomètres. Presque 30 sur tout le weekend, donc on les a largement mérité nos cheesecakes.

Pour cette seconde adresse, direction Roamers. C’était LE lieu où on voulait absolument venir déjeuner. Nous sommes presque parties en weekend à Berlin juste pour ce restaurant. Roamers c’est exactement tout ce que j’aime dans la cuisine. Des produits frais, des recettes simples mais parfaitement exécutées, le tout servi dans un lieu unique et chaleureux. J’y ai commandé de délicieux Huevos rancheros et LisaLou une maxi tartine ! Puis le repas s’est terminé autour d’une nouvelle part de cheesecake mais cette fois au citron. Je pense que vous l’aurez compris en voyant les photos, c’était une tuerie !! Après le déjeuner, nous sommes doucement rentrées vers l’hôtel pour récupérer notre chambre et nous reposer quelques minutes avant de repartir. L’occasion de profiter des fameux hamacs…

Pour le dîner, c’est LisaLou qui a déniché l’adresse et sincèrement nous n’aurions pas pu rêver mieux. Nous nous sommes rendues à quelques pas de l’hôtel, chez Panama ! Ambiance cosy, cocktails de folie, et cuisine de haute voltige. Un véritable sans faute pour cette première journée. Nous sommes rentrées à l’hôtel exténuées, le ventre bien tendu, mais déjà prêtes à recommencer !

Photo @Mamie Boude

Après une bonne nuit de sommeil, direction le dernier étage de l’hôtel pour profiter du petit déjeuner au Neni restaurant. Petit granola, jus de fruit frais et café, le tout avec une vue imprenable sur la ville. Que demander de mieux pour commencer la journée ? Une fois nos estomacs bien remplis, on chausse nos baskets et on part en balade dans le lieu le plus magique de Berlin. Un lieu un peu hors du temps et que je n’imaginais sincèrement pas trouver à Berlin. Le Botanischer Garten est un immense jardin botanique niché au coeur de la capitale. Des serres immenses et des plantes qui le sont toutes autant. Un endroit idéal pour une jolie balade et découvrir Berlin sous un autre angle. Une fois que nous avons fait le plein de green spirit, on fait une petite halte chez Five Elephant Coffee & Cake pour refaire le plein de caféine avant de reprendre le métro en direction de notre prochaine adresse.

Photo @Mamie Boude

Et c’est encore une petite pépite que nous avons déniché pour le déjeuner. Cette fois-ci nous avons rendez-vous chez The Tree, un restaurant où se mêlent douceur, poésie, déco minimaliste, raffinement et bonne cuisine. The tree c’est un peu le temple de la noodle. Servies avec un bouillon et des légumes fraichement coupés, ces noodles sont une véritable réussite. Cet endroit était tellement apaisant, que nous en avons profité pour faire une petite pause. Parce que c’est ça aussi les road trip avec les amis. Profiter des instants que l’on partage ensemble et se dire que oui nous avons de la chance d’être ici et de vivre tout ça. Pour le dessert nous nous sommes dirigées vers Daluma pour y déguster un petit smoothie bowl. Alors non je ne vis pas que pour le smoothie bowl haha mais bon l’occasion s’est présentée et Daluma faisait partie de ces adresses que nous avions soigneusement sélectionné. Ce fut donc un petit bowl d’açai et fruits frais pour moi et un chia breakfast bowl pour LisaLou.

Nous sommes ensuite parties nous balader au bord du Spree, rivière qui traverse la capitale et nous en avons profité pour longer une partie du mur de Berlin. C’est le moment un peu impressionnant et émouvant du séjour. Impressionnant car aujourd’hui on a du mal à se dire, lorsqu’on voit le mur plein de fresques et de tags, qu’il y a encore à peine quelques années ce mur séparait un pays tout entier. Aujourd’hui les touristiques affluent pour se prendre en photo devant et d’autres le longent comme si de rien n’était. Pour notre part, nous nous sommes installées au bord de la rivière et avons profité du soleil quelques instants avant de repartir. Une petite pause mérité après tous ces kilomètres parcourus. La visite s’est ensuite poursuivie par un passage dans l’une des fameuses halles de Berlin : Markthalle Neun où se côtoient pleins de petits stands de street food. Puis Hallesches haut, un café – concept store dont nous avons adoré la déco ! C’est sur, la prochaine fois, on y va pour déjeuner !

Rapide passage à l’hôtel avant de repartir pour dîner. Cette fois-ci c’est moi qui régale, avec une adresse que j’avais justement repérée sur Mapstr. Chez Spindler, ambiance intimiste, lumières tamisées, cocktails et bonne cuisine (et oui encore, je vous avais dit qu’on avait déniché que des pépites). A tester aussi pour le déjeuner car Spindler a une magnifique terrasse qui donne sur le canal ! Après une douce soirée à papoter à la lumière de la bougie, il est tant de rentrer pour notre dernière nuit à l’hôtel…

Photo @Mamie Boude

Dernier jour, il est temps de faire les valises et de quitter notre hôtel de rêve… Un petit passage par le photomaton pour immortaliser notre passage au 25 hours hôtel bikini Berlin et on file vers nos ultimes adresses. On commence par House of small Wonder puis Princesse Cheesecake pour engloutir rapidement notre petit déjeuner avant de courir vers l’aéroport (oui littéralement car si vous nous suivez sur instagram, vous avez pu voir que nous avions failli rater notre avion retour haha) !

Pour conclure, je dirai que ce weekend à Berlin aura été une véritable révélation. Jamais je n’aurais pensé autant aimer cette ville, ses habitants et l’ambiance qui y règne. J’ai déjà hâte d’y retourner !! On a d’ailleurs encore un bon stocks d’adresses à tester avec LisaLou, elle vous en parle d’ailleurs dans son article par ici. Et elle vous réserve même une très belle surprise !!!

 

 

Mon histoire de petit dej’

Aujourd’hui je vais vous parler d’un de mes moments préférés de la journée, j’ai nommé le petit déjeuner. On nous le rabâche assez souvent : le petit déjeuner est le repas le plus important, c’est celui qui nous donne des forces et nous permet de faire le plein d’énergie pour démarrer la journée du bon pied. Et si on nous le répète si souvent c’est tout simplement parce que c’est vrai et que le petit déjeuner est vraiment une étape indispensable à notre journée. Si on ne veut pas avoir un coup de barre à 10h au bureau, avoir le ventre qui gargouille à 11h30 et se jeter sur le moindre paquet de gâteaux qui traine, il faut faire le plein de bonnes choses au réveil.

Je ne sais pas vous mais moi je fais partie de cette catégorie de personne qui ne peuvent pas se passer du petit déjeuner du coup quand Brioche Pasquier m’a contacté au sujet de son opération #MonHistoireDePetitDej, j’ai sauté sur l’occasion pour vous parler du mien. Pour ceux qui me suivent ici et sur instagram régulièrement, vous savez que je suis une grande adepte du smoothie bowl. Pour tout vous dire, je ne peux pas m’en passer. Il ne se passe pas une semaine sans que je m’en fasse un. Pour moi cela représente un peu le petit dej idéal, c’est un condensé de fruits et/ou légumes, de graines, de céréales, de fruits secs,… en réalité tout ce dont on a besoin le matin. C’est super simple à préparer et surtout délicieux ! Voilà donc un élément indispensable de mon petit déjeuner vitalité.

Autre petite chose que j’adore me préparer pour varier un peu les plaisirs, se sont les avocado toast ! Bon c’est vrai qu’en France, contrairement à l’Angleterre ou les pays scandinaves, on n’a pas vraiment l’habitude de manger salé au petit déjeuner. Pourtant ce n’est pas une mauvaise chose, au contraire ! Comme le petit déjeuner est censé être le repas le plus important de notre journée, il parait logique d’y intégrer quelques éléments salés. Il est même conseillé de manger quelques protéines comme des oeufs au plat, à la coque ou brouillés, du jambon ou même du saumon. Bon pour ma part j’ai encore du mal à passer au jambon dès le matin, mais pour les avocats je ne dis pas non ! On opte donc pour des tartines de pain multi-céréales de chez Brioche Pasquier. Elles apporteront des glucides complexes, c’est-à-dire avec un index glycémique modéré, donc favorisant une satiété à long terme. Et on complète tout ça avec un bon verre de jus de fruits, un thé ou un café, et un petit plaisir gourmand (bah oui vous le savez je suis une grande gourmande, je ne peux pas le nier). Car oui, il faut aussi savoir se faire un peu plaisir de temps en temps, pour ne pas se sentir frustré. On peut donc se laisser tenter une fois par ci par là, par un petit pain au chocolat ou un bout de brioche tressée aux pépites de chocolat. Et bien sur, comme toutes les bonnes choses, il ne faut pas en abuser donc on en consomme avec modération et toujours de manière équilibré. On pense donc à l’accompagner d’un fruit, d’un laitage et d’une boisson chaude.

Bon maintenant que je vous ai dit à quoi ressemblait mon petit dej’ idéal, il serait peut-être temps de vous en dévoiler les recettes pour pouvoir le réaliser à votre tour ! Et vous pouvez aussi découvrir votre profil de petit-déjeuner en vous rendant sur la page Facebook de Brioche Pasquier et en répondant au petit questionnaire  #MonHistoireDePetitDej De belles choses sont à gagner !

Smoothie bowl :
Ingrédients pour le smoothie :
• 1 poignée d’épinard
• 1/2 avocat
• 1/2 concombre
• 1 banane
• 100ml de lait d’amandes

Pour les toppings :
• graines de grenade
• 1/2 banane
• pollen
• noix de coco en poudre
• noix de pécan

Préparation :
Couper la banane, l’avocat et le concombre en morceaux.
Mettre tous les ingrédients du smoothie dans le blender et mixer jusqu’à obtention d’une consistance homogène.
Verser le smoothie dans un bol.
Couper la banane en lamelles.
Puis disposer tous les toppings sur le smoothie.

Avocado toast :
Ingrédients pour 2 tartines :
• 2 tartines de pain multi céréales
• 1 avocat pas trop mur
• des graines de grenade
• quelques framboises
• des amandes effilées grillées
• 2 cuillères à soupe d’huile d’olive vierge
• fleur de sel
• poivre
• piment d’Espelette

Préparation :
Couper l’avocat en deux.
Enlever le noyau et la peau.
Couper l’avocat en fines lamelles.
Disposer les lamelles sur les tartines.
Parsemer de graines de grenade et d’amandes effilées.
Disposer les framboises.
Puis assaisonner avec l’huile d’olive, le poivre, la fleur de sel et un peu de piment d’Espelette.

Article sponsorisé.

Atelier de cuisine avec Romain Tischenko & OpnKitchen

Il y a quelques semaines j’ai eu la chance de participer à un atelier dans les cuisines du Galopin avec le chef Romain Tischenko grâce à OpnKitchen. Ce nom doit surement vous dire quelque chose… Pour ceux qui ne se rappelleraient pas, Romain est le grand gagnant de la toute première saison de Top Chef en 2010 (vous savez à l’époque où c’était encore bien). Bien qu’il ai remporté ce fameux titre, Romain n’a pas attendu de passer sur M6 pour être un grand chef. Il a déjà derrière lui une longue série d’expériences diverses et formatrices, puisqu’il a voyagé à travers toute la France pour découvrir la cuisine à la source. Il est ainsi passé part le restaurant gastronomique Les Landiers, où il fait ses premières armes, puis cap au sud ! De Nice à Saint-Jean de Luz, avec un détour par Megève, Romain découvre plus de produits et se forme à différentes méthodes, jusqu’à devenir chef de partie dans son premier restaurant étoilé sous le chef Nicolas Masse. Plus tard, à son retour dans la capitale, il est engagé dans son deuxième étoilé : Ze kitchen Galerie, du chef William Ledeuil, dont il deviendra rapidement le second. C’est à ce moment qu’il décide de participer à Top Chef et remporte la compétition, ce qui lui permet d’ouvrir 2 ans plus tard Le Galopin avec son frère Maxime. On lui aura longtemps reproché d’avoir mis du temps à ouvrir son restaurant, et lorsqu’on lui pose la question, Romain n’a qu’une simple et très logique réponse : « Parce que faire les choses bien prend du temps ».

Je n’avais encore jamais eu l’occasion de me rendre au Galopin, cet atelier était donc l’excuse parfaite pour enfin découvrir le restaurant de Romain. Et je vous préviens tout de suite, ce n’est absolument pas le côté « top chef » qui m’a fait venir mais plutôt la philosophie du chef et sa manière de cuisiner. Romain Tischenko est un chef qui cuisine à l’instinct et j’en ai clairement eu la preuve lorsque nous sommes allés faire le marché pour trouver les ingrédients qui allaient nous servir à la préparation de notre déjeuner. Romain n’avait rien prévu à l’avance et envisageait plutôt de créer son menu en fonction des étales du marché. Cette idée me convenait parfaitement et c’est d’ailleurs comme ça qu’on reconnait un bon chef selon moi. Lorsque celui-ci est capable d’improviser des recettes avec n’importe quels produits. Enfin pas vraiment avec n’importe lesquels, mais plutôt avec de bons produits. Voilà la base de la cuisine du Galopin, le chef ne transige pas avec la qualité des produits qu’il travaille. Tout y est frais !

Une fois de retour du marché, il est temps de passer en cuisine, ce qui s’annonçait plutôt périlleux vu sa taille. Le Galopin est équipé d’une petite cuisine tout à fait fonctionnelle pour l’équipe qui a l’habitude d’y évoluer mais qui le parait beaucoup moins dans l’esprit de 3 personnes qui viennent y faire un atelier de cuisine pour la première fois. Mais finalement une fois qu’on y est et qu’on a trouvé sa place, on comprend pourquoi les cuisiniers aiment tant y travailler. Tout est à porté de main, chacun a sa place et la cuisine est ouverte sur la salle ce qui permet une vraie communication avec les clients. C’est donc en compagnie de Romain et des deux adorables jeunes femmes qui m’accompagnaient lors de cet atelier que nous nous sommes lancés dans la préparation de notre déjeuner.  Sur les étales du marché, nous avions trouvé de magnifiques oursins, des St-Jacques et des couteaux du côté du poissonnier, puis les premiers petits pois de la saison, des épinards ainsi que du céleri et du chou de Pontoise. Au programme, 3 plats qui sentaient bon le printemps ! Nous avons commencé par la préparation du bouillon épinard, couteaux, kumquat et coriandre. Je ne sais pas vous, mais j’ai une véritable passion pour les bouillons depuis quelques temps. Je me rends compte que je n’en fais pas assez souvent alors que j’adore ça, et que surtout cela permet d’utiliser les restes comme les carcasses de poissons ou de volailles. Nous avons ensuite lancé la cuisson du céleri, que nous avons simplement cuit entier au four. Et pendant ce temps là nous en avons profité pour ouvrir les oursins et les déguster en compagnie d’un bon verre de vin naturel, la spécialité du Galopin ainsi que de La cave à michel, deuxième restaurant de Romain qui est attenant au premier. Nous avons continué la préparation du déjeuner avec la cuisson des St-Jacques, qui étaient justes snackées et accompagnées de petits pois, de chou de Pontoise légèrement cuit et d’une réduction réalisée avec les restes de St Jacques. Nous avons terminé le repas autour d’une part de céleri rôti servi avec une crème de raifort maison, d’oeuf de poisson et d’aneth. Le tout était bien évidemment accompagné de TRÈS bons verres de vin.

Je remercie vivement Romain pour cette belle expérience, cet atelier de 4 heures en sa compagnie aura été un véritable moment de partage. Et ça change de pouvoir faire une immersion complète dans la cuisine d’un restaurant en allant faire le marché avec le chef, sélectionner les produits et ensuite les cuisiner, plutôt que de simplement se pointer et mettre les pieds sous la table. Je remercie également OPNKITCHEN qui met en place ces super ateliers avec des chefs comme Romain mais aussi Denny Imbroisi du restaurant IDA, Romain Thibault de Jouvence et bien d’autres encore. Ces ateliers de cuisine en petit comité permettent d’en apprendre plus sur les chefs, leur cuisine, leur manière de travailler et surtout d’avoir un véritable échange. Donc si vous aussi vous souhaitez participer à un super atelier en compagnie de Romain ou d’un autre chef, rendez-vous tout de suite sur le site d’Opnkitchen. Plein d’ateliers sont proposés, que vous soyez plutôt salé, sucré, veggie ou végan, cuisine italienne ou japonaise, vous trouverez forcément votre bonheur !

Madeleines infusées au thé chaï

Il y a quelques jours j’ai reçu un joli petit colis à la maison avec la toute dernière nouveauté de chez Marlette. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore, Marlette propose des préparations pour pains, pâtisseries et apéritifs, à réaliser chez soi en toute simplicité. Une gamme de produits variée et gourmande, une production bio locale et artisanale… telle est la recette Marlette, portée par ses deux jeunes créatrices, Margot et Scarlette, en direct de leur Île de Ré natale. En plus de leur jolies préparations, Margot et Scarlette possèdent 2 cafés où il est possible de venir manger et tester toutes leurs bonnes recettes, puis de repartir avec quelques préparations sous le bras puisqu’elles sont également en vente là-bas. Bref, tout cela pour vous dire qu’après nous avoir régalé de ses préparations pour fondant au chocolat, carotte cake ou encore pain aux céréales, Marlette revisite cette fois-ci un grand classique de la pâtisserie et de notre enfance, j’ai nommé : la madeleine ! J’ai donc testé cette petite nouveauté à la maison en la twistant un peu à ma façon et en ajoutant un peu de thé Rooibos Chaï Løv Organic à la préparation. Une recette ultra simple et rapide à réaliser, idéale pour vos petits goûters du weekend.

Allez je n’en dis pas plus et vous laisse savourer cette petite recette !


Ingrédients :

• 1 préparation pour madeleines à la fleur de sel de L’Île de Ré Marlette
• 165g de beurre mou
• 3 oeufs
• 6cl de lait d’amande
• 1 cuillère à soupe de thé chaï Lov Organic

Préparation :
Étape 1 -> le lait infusé
Verser le lait dans un casserole et le porter à ébullition.
Aux premiers frémissements, verser le thé chaï puis baisser le feu au minimum.
Laisser infuser pendant environ 5 minutes.
Retirer du feu, filtrer le lait puis laisser refroidir.

Étape 2 -> la pâte
Mélanger le beurre mou, les oeufs et le lait infusé dans un grand saladier.
Verser petit à petit la préparation pour madeleine dans le saladier.
Homogénéiser sans trop travailler la pâte.
Placer 20 minutes au réfrigérateur.

Étape 3 -> la cuisson
Préchauffer le four à 190°C.
Remplir les moules à madeleines et faire cuire 2 minutes à 190°C.
Puis baisser le four à 150°C et  poursuivre la cuisson encore 6 minutes.
Démouler les madeleines dès la sortie du four.

 

Pour infos, vous pouvez retrouver toutes les préparations Marlette en vente sur leur site internet mais également dans de nombreuses boutiques indiqués sur leur site.

Les bonnes adresses du moment #4

Hello les gourmands ! Ça fait longtemps que je ne vous ai pas fait un petit article sur mes bonnes adresses food du moment. Du coup je me suis dit qu’il serait peut-être temps de vous en faire un, d’autant que j’ai testé de biens belles adresses dernièrement. De la cuisine italienne, japonaise ou encore sans gluten, ma it-list du jour est très variée et chacun pourra y trouver son compte. Voici donc ma petite liste #4 des adresses incontournables du moment !

ABRI SOBA

Cela faisait un bon moment que je voulais tester cette adresse et c’est en compagnie de la Jolie LisaLou du blog Mamie Boude que j’ai enfin sauté le pas. L’occasion était parfaite puisqu’elle revenait tout juste d’un voyage au Japon, et allait donc pouvoir faire la comparaison entre les plats servis là-bas et chez Abri Soba. Pour l’histoire, les sobas sont des nouilles au sarrasin typiques de la gastronomie japonaise. Et autant vous le dire tout de suite, chez Abri Soba elles sont tout simplement parfaites ! Dans cette antre de la cuisine nippone, tout est fait maison et à la perfection. Les sobas sont proposées froides ou chaudes, selon vos envies, garnies de canard, oeuf mollet ou encore de tempura de crevettes, le tout servi dans de magnifiques assiettes. Car ce qu’on aime autant que la cuisine chez Abri Soba c’est l’ambiance qui y règne, l’accueil chaleureux, ce bois sombre et cette douce lumière, sans oublier cette vaisselle qui met en valeur chaque met. Tout ça n’est finalement pas très étonnant lorsqu’on sait que son chef Katsuaki Okiyama a obtenu le fooding d’honneur 2017. Vous l’aurez donc compris, si vous aimez la cuisine japonaise et que vous êtes encore à la recherche de l’adresse parfaite à Paris, ne cherchez plus, on l’a trouvé, c’est chez Abri Soba !

10 rue Saulnier – Paris 9ème
Ouvert du mardi au samedi de 12h00 à 14h00 et de 19h00 à 21h30. Le dimanche de 19h00 à 21h30.

_________________________________________________________

NOGLU SAINTONGE

Après avoir réjoui nos papilles grâce à ses pâtisseries sans gluten et ses bons petits plats maison servis Au passage des panoramas, l’équipe de Noglu se lance un nouveau défi avec son premier restaurant gastronomique. Aux manettes, le chef Tsuyoshi Miyazaki, ancien second du Passage 53, qui met son talent et son imagination au service d’une cuisine sans gluten. Une cuisine alternative et précise, fièrement revendiqué “gastro-healthy”, cultivant l’harmonie végétale et l’amour des bons produits. L’objectif de ce restaurant ? Nous prouver que ce n’est pas parce qu’on mange sans gluten, qu’on ne peut pas se faire plaisir, et le pari est plus que réussi ! Au programme des assiettes généreuses, gourmandes et aux saveurs pointues à l’image de la poularde, poireaux et crème de camembert ou le lieu jaune, persil tubéreux et anchois.

38, rue de Saintonge – Paris 3ème
Ouvert du mercredi au dimanche de 12h à 14h30 et de 19h30 à 22h.
Salon de thé de 15h à 17h45.

_________________________________________________________

BIGLOVE CAFFÈ 

Je vous avais déjà parlé de mon amour pour les restaurants du groupe Big Mamma et bien mon coeur a encore flanché lorsque j’ai testé leur dernière adresse le Biglove Caffè. C’est à l’occasion d’un brunch avec les copines Emilie du blog Griottes et Virginie de Littlebouillon que j’ai pu découvrir le dernier né de la Big Mamma Family. Et ça tombe plutôt bien puisqu’avec cette nouvelle adresse, les deux fondateurs Victor et Tigrane, ont souhaité déclarer leur Biglove aux amoureux du brunch du dimanche en leur offrant la possibilité de bruncher à tout moment de la semaine ! Et autant vous dire que nous avons été conquises par ce nouveau concept. On y retrouve les grands classiques qui ont fait le succès de Big Mamma : les fameuses pâtes à la truffe, le trigamisu, mais aussi les pizzas cette fois en version sans gluten grâce à une pâte faite à base de mix de farine de maïs, sarrasin et riz. Le résultat est d’ailleurs bluffant !! On ne s’attendait pas à retrouver une pâte à pizza si moelleuse et goûteuse sans un gramme de farine de blé. Donc déjà rien que pour ça cette adresse est à tester ! La carte s’enrichie également de nombreux délices typiques du brunch comme les oeufs cocottes ou bénédict, l’avocado toast ou les maintenant très célèbres Kickass pancakes aux myrtilles, ricotta de bufflonne, fruits de la passion, cuillères de mascarpone au litchi, recouvert d’une bonne dose de sirop d’érable. On a aussi craqué pour les jus frais maison et le bigboy pain perdu avec sa crème de mascarpone de Lombardie.
Bref, si cette petite description ne vous a pas encore convaincu, je pense que les photos qui vont suivre vont le faire…

30, rue Debelleyme – Paris 3ème
Ouvert du Lundi au Dimanche, non-stop de 8h à 23h.

_________________________________________________________

MOKONUTS

Last but not least, je termine cet article avec mon adresse coup de coeur de ce début d’année. Si vous n’avez pas encore entendu parler de Mokonuts c’est que vous vivez dans une grotte ou que vous avez fait une digitale détox ces derniers mois. Mokonuts c’est LE restaurant / coffee shop dont tout le monde parle en ce moment. Fooding d’amour 2017, Prix Omnivore de L’Ouverture 2017, les récompenses pleuvent et on comprend pourquoi. Dernière Mokonuts, un couple atypique : Omar Koreitem, franco-libanais, qui s’occupe de toute la partie salée et Moko Hirayama, japonaise, qui nous régale de ses somptueux cookies (selon moi les meilleurs de la capitale) et autres gâteaux maison. Si cette nouvelle adresse a su conquérir nos coeurs c’est tout simplement parce que ses fondateurs nous accueillent dans une ambiance chaleureuse et nous offrent une cuisine pleine d’émotions. Chez eux, tout est fait maison et avec amour, de leur pain pita à déguster avec un bon labné au polpette de volaille et ‘nduja rondement ficelées, sans oublier l’halva cake, le cookie chocolat blanc et olives noires confites ou la citronnade à la fleur d’oranger… La carte change chaque jour, une bonne excuse pour s’y rendre au moins une fois par semaine.

5 rue Saint-Bernard – Paris 11ème 
Ouvert de 8h45 à 18h du lundi au vendredi et le soir sur réservation pour la table d’hôte.