Qui dit Mardi Gras, dit forcément beignets ! Traditionnellement, ce sont les fameux “beignets de carnaval”, aussi connus sous le nom de “merveilles” vers Bordeaux, “bugnes” dans la région Lyonnaise ou “chiacchiere” en Italie, qui sont préparés à cette occasion. De mon côté j’avoue que j’utilise un peu cette fête comme excuse pour vous partager ma recette de mini donuts. Une recette 2 en 1, puisque pour de pas faire de gâchis, je réalise en plus des donuts, des petits “donuts holes” (littéralement trous de donuts), qui sont préparés à l’aide des “chutes” de pâtes à donuts. Deux recettes complètements addictives et qui se prêtent parfaitement à l’occasion.
Aujourd’hui nous célébrons le Nouvel An chinois. En Asie, et dans toute la communauté asiatique, la fête du Nouvel An est la date la plus importante du calendrier chinois. À cette occasion, les familles se réunissent pour des célébrations qui durent au minimum une semaine. En cette année un peu particulière, où beaucoup de festivités seront malheureusement annulées, l’Office du Tourisme de Hong Kong m’a proposé de vous plonger dans ces célébrations en vous concoctant une recette traditionnelle du Nouvel An. Une recette qui complète un menu à 6 mains de nouveau imaginé avec Anne du blog Papilles & Pupilles et Mégane du blog Meg&Cook.
Mais avant de passer à la recette, mettons nous un peu dans l’ambiance des fêtes. Il y a quelques semaines, Anne, Mégane et moi même avons eu la chance de pouvoir échanger avec le chef Hongkongais Christian Yang. Connu pour ses nombreuses émissions culinaires et son expertise de la cuisine chinoise, Christian a partagé avec nous les traditions du Nouvel An à Hong Kong. Bien plus qu’une simple célébration pour fêter l’arrivée de la nouvelle année, le Nouvel An chinois est surtout un évènement familial de partage, de remerciement, et aussi l’occasion de souhaiter du bonheur et la fortune à chaque membre de la famille pour l’année qui arrive.
Comme nous l’a expliqué Christian, le jour de l’an, aussi appelé « le début du 1er matin », est traditionnellement célébré dans la famille de l’homme. Un grand déjeuner est préparé et dégusté avec les membres de la famille. Il est généralement végétarien, une façon de débuter l’année en purifiant son corps et son esprit. Le déjeuner est suivi d’une visite des proches et autres membres de la famille à qui on présente ses vœux. La tradition veut que ces visites commencent en allant voir les membres les plus âgés. Un autre grand repas est réalisé le lendemain, cette fois-ci dans la famille de la femme. D’autres repas peuvent ensuite avoir lieu chez d’autres membres ou des amis, mais les principaux se déroulent les 2 premiers jours de célébration.
Ces repas doivent être particulièrement généreux, conviviaux et riches car ils symbolisent les repas à venir. Il y a donc beaucoup de nourriture, de fruits et de confiseries sur la table et surtout, la plupart des aliments revêtent une signification particulière. Le poisson et le poulet doivent par exemple être servis entiers. Ils symbolisent ainsi une année pleine, entière, riche. Les nouilles, et leur longueur, symbolisent la longévité. Les kumquats, que l’on dispose généralement en décoration, symbolisent quant à eux la fortune, puisque le mot signifie littéralement « agrume d’or ». On compte aussi généralement un nombre précis de plats servis lors du repas : 8 pour la fortune, 9 pour la longévité, 12 pour symboliser l’année. On évitera surtout d’en servir 4 ou 7 qui sont des chiffres porte malheur.
La recette que j’ai choisi de vous proposer pour ce menu du Nouvel An comme à Hong Kong ne déroge pas à la règle du symbole puisqu’il s’agit de ma version des Yau Gok, des petits dumplings à la cacahuète dont la forme rappelle celle des lingots d’or utilisés comme monnaie par le passé. Ils symbolisent ainsi la richesse, donc plus on en mange, mieux c’est !
Pour le reste du menu, rendez-vous sur le blog d’Anne pour découvrir sa recette de Daurade à l’ail et au gingembre, et sur celui de Mégane pour sa recette des Har gao aux crevettes. On espère que ces recettes vous plairont, et vous donneront une fois de plus envie de faire voyager vos papilles. Et si vous souhaitez en apprendre encore plus sur les traditions du Nouvel An chinois, rendez-vous sur le site de l’Office du Tourisme de Hong Kong !
C’est bientôt la chandeleur et cette année j’ai décidé de troquer la classique (mais très bonne) crêpe au sucre contre un joli roulé de crêpes au matcha, crème mascarpone au yuzu et clémentines. Il semblerait que la photo de cette recette ait pas mal plu sur Instagram lorsque je l’ai postée donc à la demande générale voici la recette.
Il y a quelque temps j’ai eu la chance de recevoir un beau colis de la part de Umami Paris. Pour celles et ceux ne connaitraient pas encore, Umami est une société qui importe des produits Japonais en France. L’équipe source et sélectionne ses produits directement auprès des artisans pour ensuite les proposer à la vente sur son site. Vous le verrez par vous même en y allant, c’est une vraie mine d’or. Il y a tellement de choix, beaucoup de produits qu’on ne trouve habituellement pas en France, et autant vous dire que j’ai envie de tout tester haha. Bref, ils ont eu la gentillesse de m’envoyer une petite sélection en fin d’année 2020 et j’ai ENFIN pris le temps de me plonger dedans en testant une petite recette. Je me suis donc lancée dans un ramen au poulet frit. Une version plutôt simple qui je l’espère vous plaira !
Je ne sais pas vous mais moi cela fait déjà plusieurs années que ma soirée du Nouvel An rime avec dîner entre amis avec jeux de sociétés. Il est bien loin le temps des grosses soirées en boîte de nuit haha ! Et qui dit dîner entre amis, dit souvent apéro dînatoire. C’est très convivial, pas besoin de passer des heures en cuisine pendant que les invités sont là, on peut préparer pas mal de choses en avance et surtout on se régale avec plusieurs petites préparations ! Du coup, je me suis dit que je ne devais pas être la seule à faire un apéro entres amis pour le Nouvel An et que vous deviez surement, vous aussi, être à la recherche d’idées recettes pour votre soirée. Et ça tombe plutôt bien, car pour ma dernière collaboration de l’année avec Grand Frais, nous avons décidé de vous proposer un super apéro dinatoire. Car on ne va pas se mentir, s’il y a bien un endroit où on peut trouver tous les ingrédients d’un bon apéro, c’est bien chez Grand Frais. Entre les étales de fruits et légumes dans lesquels j’ai notamment pioché des pommes, des poires ou du chou fleur; l’énorme choix au rayon épiceries : les mélanges de fruits secs (gros coup de coeur pour les noix de cajou aux différentes saveurs : curry, truffe, poivrées…), les gâteaux apéritifs, les tartinables, les petits pains,…; la fromagerie où j’ai pu trouver Saint-Nectaire et Gruyère Suisse, la boucherie qui propose un large choix de produits de fêtes comme les chapons ou magrets de canard, et le rayon poissonnerie qui met les petits plats dans les grands avec une sélection de produits d’exception comme le homard ou les Saint-Jacques ! Pour cet apéro dinatoire du Nouvel An, je vous propose 8 recettes très simples à réaliser et surtout pleines de saveurs. De quoi régaler nos 6 convives autorisés ou 4 gros mangeurs ! Des crostini de magret de canard aux pommes, un délicieux dip de noix de cajou au curry, des minis bouchées feuilletées au gruyère suisse et cranberries, 2 recettes de minis burger : Saint-Nectaire et oignons confits ou façon Lobster Roll, des gressins enrobés de chèvre frais et pistache, des minis toasts de jambon cru, poire et crème de figues séchées et un cocktail de Noël au Prosecco.
Je ne sais pas vous mais moi j’ADORE les marrons ! Juste cuits au four, en crème, glacé,… c’est un peu l’ingrédient qui sent bon l’hiver et que j’ai hâte de retrouver à chaque fin d’année. Du coup, je vous laisse imaginer mon bonheur quand Grand Frais m’a donné pour mission de réaliser une recette de fêtes à base de marrons glacés ! On en trouve toujours là-bas à cette période avec une sélection d’autres produits de fêtes comme les fruits confits, les fruits secs, les confitures de noël,… Et bien sûr, quoi de plus festif que le Mont-Blanc comme dessert à base de marrons. Dans cette version, j’ai décidé de décliner le Mont-Blanc façon pavlova et de le transformer en jolie couronne de Noël. De quoi épater tous les convives ! Vous verrez c’est une recette super simple à réaliser, elle demande juste un peu de temps pour la préparation de la meringue mais en dehors de ça, c’est un véritable jeu d’enfant. Et en plus l’effet WOW est assuré, promis !
S’il y a bien une saison qui me donne envie de voyager c’est bien la période des fêtes de fin d’année. Découvrir un pays, une ville, au travers de ses traditions de noël c’est toujours un peu spécial et ça nous plonge dans une ambiance toujours très chaleureuse. Malheureusement comme vous le savez, en ce moment c’est un peu compliqué de voyager alors c’est au travers de la cuisine que je m’évade en attendant de pouvoir de nouveau croquer le monde à pleine dents. C’est d’ailleurs ce que m’a proposé l’Office du Tourisme Irlandais, en m’invitant à me plonger dans les traditions irlandaises au travers d’une recette typique. C’est auprès de la talentueuse autrice Irlandaise Trish Deseine que je suis allée recueillir les secrets de cette fameuse recette : celle des Mince Pies.
Si l’origine des Mince pies est anglaise, il faut admettre que les Irlandais ont adopté et adapté la recette avec talent. Ces petites tartelettes traditionnellement réalisées avec du beurre, de la farine, une pâte à tarte, un œuf, de la mincemeat (garniture comprenant des fruits secs et des épices) et du sucre glace n’ont pas toujours été complètement sucrées. Au début, les mince pies contenaient du boeuf haché mais cette version a progressivement disparu avec le temps pour devenir le dessert incontournable des fêtes de noël dans les pays anglo-saxons. Aujourd’hui, dès début décembre, les mince pies envahissent toutes les pâtisseries, cafés et restaurants irlandais. Accompagnées de thé, café ou d’un vin chaud, servies avec de la crème fouettée ou du brandy butter, elles sont vraiment un prétexte à se réunir en anticipation des fêtes de Noël. Très faciles à faire soi même à la maison elles se joignent au Christmas Cake et Christmas pudding dans les recettes incontournables de la saison festive. Certains fans tiennent à en manger une par jour en décembre comme une sorte de calendrier de l’Avent ! Mais le plus important mangeur de mince pies reste le Père Noël, (Santa Claus en Irlande). Chaque enfant, avant d’aller se coucher le 24 décembre, aime préparer une petite assiette de mince pies et un verre de remontant pour requinquer Santa pendant sa longue nuit, sans oublier une carotte pour Rudolf ! Tout est posé avec soin devant la cheminée en même temps que les chaussettes et chaussons.
Vous le savez par ici, je suis une grande fan de tartes donc cette recette ne pouvait que me plaire. Je n’ai pas l’habitude d’en préparer avec des fruits secs ou de l’alcool, mais il faut avouer que cette recette est un vrai petit délice et je comprends pourquoi les Irlandais en raffolent ! Les fruits confits, les épices, la pâte sablée… tout nous plonge dans les senteurs et saveurs de noël. Le petit plus c’est que les mince pies sont très faciles à réaliser et qu’on peut s’amuser à les décorer un peu comme on le souhaite, il suffit de laisser libre cours à son imagination. Maintenant que j’ai découvert cette recette, je n’ai plus qu’une envie, partir en Irlande pour en déguster et découvrir les autres spécialités du pays comme le Porter Cake, les Hot Cross Buns, ou le fameux Irish Stew.
Et parce que la cuisine c’est surtout du partage, j’ai à mon tour dévoilé les secrets d’une recette traditionnelle française à Trish pour qu’elle la réalise à son tour. Et c’est donc une délicieuse bûche au chocolat qu’elle a dû préparer. La tradition de la bûche de Noël serait née d’un rite païen marquant la fin du solstice d’hiver dans les pays du Nord de l’Europe. Et bien avant d’être un délicieux dessert de fêtes, la bûche était une véritable bûche de bois ! Elle était mise dans l’âtre de la cheminée après avoir été bénie pour protéger la maison et ses habitants puis brûlée à l’occasion du solstice d’hiver puis de la veillée de Noël. Le choix de la bûche était important car elle était symbole de vie, de lumière et de purification dans les nuits hantées d’êtres surnaturels. La bûche de Noël en pâtisserie a elle fait son apparition vers 1870. Plusieurs pâtissiers se disputent la paternité, mais ils ont juste eu l’idée en même temps d’un roulé qui ressemble à une bûche.
Et si je vous disais que pour Noël vous allez pouvoir vous préparer un délicieux dessert de fêtes vegan ! Et oui, pour cette nouvelle recette imaginée pour Grand Frais, j’ai décidé de me lancer un double défi. Au départ, Grand Frais m’a proposé de créer une recette à base de fruits exotiques. C’est vrai qu’en ce moment c’est la période idéale et qu’il y en a à foison sur les étales du magasin : ananas, litchi, fruits de la passion, noix de coco, mangue,… mais ces fruits sont aussi les ingrédients parfaits d’un dessert de fêtes plutôt léger et frais, exactement ce qu’il nous faut pour terminer en douceur un gros repas. Et parce qu’on manque souvent d’option pour les amis ou membres de la famille qui sont vegan, j’ai décidé de réaliser ce petit dessert sans aucun produit d’origine animale. Un défi personnel qui s’est transformé en belle découverte car sans me jeter des fleurs, ce dessert est une vraie petite tuerie. Même si je ne suis pas vegan, je serai prête à en manger toutes les semaines !
Bref, maintenant que je vous ai bien mis l’eau à la bouche, je vous laisse avec la recette ! J’espère qu’elle vous plaira, et que vous serez nombreux (vegan ou non) à la réaliser pour les fêtes.
Je ne sais pas vous, mais moi j’adore les udons. Ces grosses nouilles japonaises garnissent souvent mes petites soupes ou bouillons durant l’hiver mais cette fois-ci j’ai décidé de les accompagner de morceaux d’agneau marinés et d’une bonne sauce pleine de saveur. Une recette épicée et pimentée, entre le gingembre, l’huile pimentée, le cumin, la coriandre et le poivre, qui permet de réchauffer les coeurs et les corps pendant l’hiver ! Une recette que j’ai réalisé pour l’interprofession de l’agneau qui m’a une fois de plus mise au défi d’imaginer une recette originale et réconfortante à base d’agneau. Cette recette est super simple à réaliser et nécessite très peu de temps de préparation, de quoi convaincre même celles et ceux qui n’aiment pas passer des heures en cuisine.
Après vous avoir proposé ma petite recette de Raviolis au potimarron et sauce crémeuse au fromage à la truffe il y a quelques jours, me voici de retour avec une nouvelle recette de fêtes imaginée pour Grand Frais. Et cette fois-ci je m’attaque au plat principal. Alors, je ne sais pas vous mais traditionnellement dans ma famille, on mange une grosse pièce de volaille à Noël. Pour celles et ceux qui se souviennent, j’avais d’ailleurs réalisé l’année dernière une délicieuse recette de Dinde de Noël au paprika fumé. C’est vrai que chez Grand Frais le choix est encore une fois très large de ce côté là entre le chapon, la dinde, la poularde, la pintade, le canard, le pigeon, … il y a de quoi faire sur le stand boucherie. Cette année, comme nous serons moins autour de la table, j’ai décidé de choisir la caille comme pièce principale de ma recette. Pour le coté festif, j’ai décidé de l’associer avec une farce au pain d’épices et pommes, et une poêlée de champignons et pommes. J’adore le côté sucré-salé et je trouve que cela fonctionne particulièrement bien pour les farces de volaille. Cette recette est super simple à réaliser et demande très peu de temps de préparation en cuisine, de quoi être disponible pour ses convives le soir du réveillon.